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Produits bancaires : les placements pour valoriser les excédents de trésorerie

(du 9/03/2007)

Le bon réflexe

Toujours placer ses excédents même très ponctuels.
Même si votre association ne détient pas de réserves disponibles à long terme, vous pouvez utiliser certains supports de placements ponctuellement et optimiser ainsi votre gestion de trésorerie.
Par exemple, 20 000 euros placés 15 jours sur un placement sans risque et disponible à tout moment rapporte plus de 15 euros de produits financiers. De quoi payer une partie de ses frais bancaires !

Les questions à se poser avant de placer

Votre association peut disposer ponctuellement ou de manière permanente de réserves de trésorerie. Chaque banque propose une gamme plus ou moins étendue de produits de placement. Avant de solliciter des conseils et des propositions de placements auprès de votre banquier, plusieurs questions à se poser.

-  Quel est l’horizon possible pour mes placements ?
La gamme des produits de placements est suffisamment large pour être adaptée à votre profil. Il est possible de placer pour 1 journée ou pour 10 ans !
Certains placements exigent de bloquer les fonds dans la durée, il s’agira donc d’évaluer combien d’argent et combien de temps vous pouvez placer. Deux questions essentielles pour ne pas bloquer totalement sa trésorerie en cas de besoin.

  • Pour évaluer le « combien de temps », vous vous référerez au prévisionnel de trésorerie de l’association. Allez-vous avoir besoin de mobiliser votre trésorerie prochainement ? Vous devrez choisir un placement liquide de type SICAV monétaire ? S’agit-il d’une trésorerie plus permanente ? Vous pourrez vous orienter sur des placements à plus long terme.
  • S’agissant du « combien d’argent », rappelez-vous qu’une partie des excédents de trésorerie devra toujours rester sur le compte courant de manière à pouvoir faire face aux besoins de financement courant de son exploitation. Une trésorerie à zéro risquerait en effet d’empêcher la réalisation de certains paiements.
  • Il existe des placements adaptés dès le premier euro. Néanmoins, certains demandent des « tickets d’entrée » qui peuvent varier de quelques milliers à quelques centaines de milliers d’euros.

- Quel est le niveau de risque acceptable ?
Une fois définis la période et le montant, le choix du placement consistera à effectuer un arbitrage entre la rémunération (les produits financiers perçus), la sécurité (vis-à-vis du risque de perte du capital placé) et la liquidité (possibilité de récupérer rapidement et sans pénalité les sommes placées).

La diversité de la gamme des placements renvoie à la diversité des durées de placements mais également à une palette de supports correspondant à une prise de risque plus ou moins élevée.

C’est pourquoi la plupart des trésoriers d’associations préfèrent des placements sans risque (type livret A), avec un rendement plus faible mais… assuré !

Le régime fiscal des produits est un autre facteur qui pèsera pour choisir son placement car il aura un impact sur le rendement final de l’opération. Les associations ne sont pas imposées sur les plus values réalisées, mais elles peuvent l’être sur les revenus (jusqu’à 24 %).

- Envie de donner du sens à vos placements ?
Optimiser sa gestion de trésorerie tout en restant fidèle à ses valeurs, c’est possible ! Plusieurs banques proposent des placements dits éthiques ou solidaires, qui permettent dans le cadre de leur gestion d’orienter les investissements en fonction des valeurs ou des convictions de l’épargnant. Pour plus d’information sur ces placements, vous pouvez consulter le site de Finansol

Panorama non exhaustif des placements mobilisables par les associations

- Le produit le plus simple et le plus connu est le le livret d’épargne

Il s’agit du livret A distribué par Caisse d’Epargne ou La Poste, ou d’un livret bancaire proposé par la plupart des banques de la place.

  • Il permet une épargne disponible à tout moment, sans risque en capital et d’un rendement garanti.
  • Son fonctionnement est très simple car les versements et retraits sont possibles à tout moment.
  • Son rendement est fixé par l’Etat. Depuis le 1er août 2006, il est de 2,75 %. Le taux du livret A sert la plupart du temps de base de référence pour les taux proposés par les autres banques pour leur livret bancaire.
  • Sa fiscalité est avantageuse
    • Les intérêts du livret A sont défiscalisés jusqu’à 76 500 euros de placements.
    • Les intérêts des livrets bancaires sont fiscalisés à hauteur de 24 %, mais l’impôt n’est pas dû s’il est inférieur à 150 euros, ce qui revient à les défiscaliser dans les mêmes conditions que le livret A.

Les intérêts sont calculés à la quinzaine (du 1er au 15 et du 16 au 31). Inutile de placer une somme le 16 du mois et la ressortir le 28 du même mois pour payer les salaires : l’intérêt sera égal à 0.

- Les Sicav ou les FCP constituent un moyen simple et souple pour l’association d’accéder au marché financier. Il existe une multitude de produits dont certains sont spécialement conçus pour les associations. Le choix des supports dépend des statuts de la SICAV ou du FCP qui fixent les choix en matière de critère de sécurité, performance et liquidité. La plupart des banques proposent à leurs clients associatifs une large gamme de Sicav et de FCP.

  • Quelle durée ?
    Les durées de placement conseillées varient d’un produit à l’autre pour s’adapter aux différents besoins : trésorerie ponctuelle, excédents temporaires de liquidités (sur un an par exemple), placements quasi permanents. Chacun possède cependant ses propres contraintes (sécurité, performance, liquidité).
    A l’association d’arbitrer.
  • Quelle fiscalité ?
    Le régime fiscal est différent entre Sicav et FCP.
    Les revenus des Sicav sont exonérés pour l’association, tandis que les revenus issus du FCP suivent le régime fiscal de chacune des valeurs qui le composent comme si celles-ci étaient détenues directement par l’association.
    Il est donc préférable d’acheter des parts de FCP ne distribuant pas de revenus (FCP de capitalisation). Dans tous les cas, les plus values restent exonérées.
  • Quel coût ?
    Les frais de gestion sont « indolores » car ils sont prélevés directement sur le rendement de la Sicav ou du FCP. Les Sicav ou FCP peuvent aussi appliquer un droit d’entrée sur les versements et également un droit de sortie.
  • Quel type de SICAV ou de FCP choisir ?
    Votre banquier pourra vous proposer un choix large en fonction du montant de vos placements, de la durée sur laquelle vous voulez placer et du niveau de risque que vous êtes prêts à prendre.

La majorité des associations qui effectuent des placements sur ce type des supports optent pour des Sicav dites « monétaires » qui sont des placements sans risque utilisables sur des durées de placement très courtes. La plupart des Sicav dites « monétaires » ne facturent pas de frais d’entrée pour les versements ni de frais de sortie lors du rachat des parts.

- Les titres de créances
L’association peut également dégager des produits financiers en prêtant ses excédents à des membres ou à des tiers. Pour prêter sans risques à des tiers, deux types d’emprunteurs possibles :

  • Créances sur l’État La solution la plus courante est de souscrire des bons du Trésor émis par l’Etat. Il s’agit de titres d’emprunt à court terme d’une valeur nominale de 150 euros, 750 euros ou 1 500 euros. La durée de ces titres est variable (jusqu’à cinq ans) mais d’une excellente liquidité (avec toutefois un risque de moins value dans le cas d’une revente avant échéance).
    Les intérêts des bons du Trésor émis depuis le 1er janvier 1995 sont soumis à un prélèvement libératoire de 15 %.
  • Créances sur les banques Il est également possible de souscrire des bons de caisses auprès des banques. Ils exigent souvent un minimum de 15 000 euros de placement sur une durée de 1 mois à 5 ans. Le taux est librement fixé par la banque en fonction des conditions des marchés financiers. Les intérêts sont soumis à une retenue à la source de 10 %.

Pour les associations disposant d’une trésorerie plus importante (au moins 150 000 euros), il existe également des certificats de dépôt négociables (CDN). Ceux-ci peuvent être négociés avant l’échéance. De cette manière, l’association encaisse une plus-value qui est exonérée d’impôt. En cas de perception de revenus, ces derniers seront imposés au taux de 10 %.

L’intérêt de ce type de placement en termes de rendement par rapport aux autres supports dépend des conditions des marchés financiers au moment où vous souhaitez placer. N’hésiter pas à demander conseil à votre banque. Si vous avez des besoins très spécifiques ou des montants importants, votre interlocuteur habituel pourra vous mettre en relation avec un spécialiste.

 
 
 
 
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